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Mythique flamme olympique

La flamme olympique, symbole des Jeux Olympiques par excellence, fait encore parler d’elle. Un relais qui, à plusieurs reprises, a eu l’air d’une course d’obstacles tant elle est l’assurance d’une médiatisation mondiale. Les manifestants de tout temps l’ont bien compris, pour que leurs voix soient entendues dans le monde entier, s’en prendre à la lumière sacrée est une méthode efficace. Mais qui en veut donc au flambeau olympique ?

Flamme olympique

La flamme olympique, du mythe à la réalité

Puni pour avoir volé et remis aux hommes le feu, Promethée fut condamné par Zeus à être attaché au rocher de Caucase. Le calvaire du supplicié n’eut jamais de fin. Le héros eut donc tout le loisir de voir son foie dévoré par des aigles et repousser la nuit pour le plus grand plaisir des carnassiers. Ce mythe est à la base de l’origine du feu olympique qui veut que le progrès et la connaissance s’acquièrent dans la douleur.

La torche olympique telle que nous la connaissons actuellement a été allumée pour la première fois en 1936 aux JO d’été de Berlin. Une idée approuvée par les nazis et que certains auraient aimé voir disparaître. Depuis 1952, date des JO d’Oslo, la flamme est allumée à Olympie lors d’une célébration officielle. Dans le plus pur respect des traditions de la Grèce antique, la grande prêtresse allume la torche avant de la remettre au premier relayeur qui entame le parcours vers la ville hôte. Un athlète du pays organisateur est désigné pour apporter le flambeau olympique jusqu’au stade où la flamme brûlera tout le long des jeux jusqu’à la cérémonie de clôture.

Le parcours d’obstacles de la flamme olympique

Si être relayeur de la flamme est un honneur, le chemin est parfois semé d’embuches ! En 2010, les JO de Pékin sont l’occasion pour de nombreux militants de contester la tenue des jeux. Le passage du flambeau sera ralenti par de nombreuses manifestations pour les droits de l’homme en Chine et au Tibet. Cette année, ce sont des manifestants brésiliens qui ont empêché le passage du symbole olympique et qui sont parvenus à l’éteindre. Mais la flamme s’est ravivée, celle qui a voyagé en Concorde, qui a sauté en parachute et qui a même franchi le cercle polaire n’est définitivement pas près de s’éteindre.

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