La Russie accueillera la prochaine Coupe du Monde de football sous l’égide de la FIFA, du 14 juin au 15 juillet 2018. La compétition réunira les 32 meilleures sélections nationales du moment. En tant que pays hôte, les Russes accèdent directement à l’épreuve et effectueront des matchs amicaux pendant 2 ans en guise de préparation. Les autres passeront par les éliminatoires, les poules qualificatives s’organisent sous la houlette des 6 confédérations de la FIFA, qui représentent chacune un continent différent.
L’Europe compte 54 équipes en lice, 13 d’entre elles obtiendront leur billet pour le Mondial 2018, ce qui constitue le plus important contingent. Les rencontres ont déjà débuté, et les favoris tiennent la corde. Première de son groupe avec 10 points, la France réalise un quasi-sans-faute pour l’instant, avec 3 victoires et un nul. Après la finale malheureuse à l’Euro 2016, les hommes de Didier Deschamps rebondissent parfaitement, l’objectif étant maintenant de décrocher l’aller pour l’ancienne république soviétique. Dans ce groupe, seuls les Pays-Bas et la Suède pourraient entraver la bonne marche des tricolores. 4 ou 5 équipes représenteront les 4 autres zones mondiales. Quant au vainqueur de l’Océanie, il affrontera en barrage le 5e du classement sud-américain.
L’échéance apparaît lointaine, mais selon certains experts, les bleus figurent en excellente position pour peut-être soulever le trophée suprême. Bien entendu, les bookmakers londoniens misent sur un doublé de l’Allemagne, tenante du titre en 2014. Dirigée par un énigmatique Joachim Löw, la Mannchaft semble hyper favorite pour l’été 2018. Le Brésil et l’Argentine recueillent également les préférences des consultants sportifs.
En tout cas, si les prédictions s’avèrent justes, une formidable affiche se dessine pour les demi-finales. Ronaldo, qui prendra sans doute sa retraite internationale à l’issue de cette Coupe du monde, aura à cœur de finir sa carrière en beauté. Le Portugal, vainqueur de l’édition 2016 du Vieux Continent, se positionne déjà comme un prétendant sérieux au titre. Naturellement, il faudra compter sur les autres grandes nations du foot, comme l’Espagne, l’Angleterre, l’Uruguay ou même la Belgique. Enfin, quelques outsiders se démarquent aussi et créeront peut-être la surprise, on pense notamment au Chili, à la Suisse, au Pays de Galles ou au Mexique.
Soupçons de corruption en marge de la Coupe du Monde 2018
La Russie fait souvent la Une des tabloïdes, non pas pour ses prouesses sportives, mais surtout pour ses affaires de pots-de-vin et de dopage. Cette dernière raison avait déjà poussé le CIO à exclure de nombreux athlètes russes des Jeux olympiques de Rio. Comme on pouvait le prévoir, le fait que Moscou organise la Coupe du Monde 2018 provoque des grincements de dents chez certains. Vladimir Poutine détient un ascendant certain sur ses interlocuteurs, sa participation active à la désignation de son pays pour cette compétition majeure semble acquise par ses détracteurs.
Élu depuis peu homme le plus puissant du monde, le Chef du Kremlin tente de dissiper les soupçons de corruption. En vain, des enquêtes journalistiques révèlent que certains membres du jury de la FIFA en charge des votes auraient reçu d’importantes sommes en liquide. Décidément, après le scandale de la FIFA, le football s’entache une fois de plus d’une mauvaise image. Espérons que le beau jeu et la joie des supporters l’emportent cette fois-ci.
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